Les élections présidentielles en Côte d’Ivoire depuis le premier mandat d’Alassane OUATTARA se sont avérées être des moments de profondes crises politiques. On dénote des affrontements intenses entre les forces de l’opposition et celles de la mouvance ; ce qui plonge le pays dans une atmosphère très délicate. Retenons de cette actualité politique à travers cet article.
Alassane rempile une fois encore
Malgré les nombreuses émeutes organisées à travers le territoire de la Côte d’Ivoire, le président OUATTARA est à nouveau à la tête de la République de la Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat. En effet, ce résultat est l’issue d’un processus électoral qui a été entachée de rudes affrontements. Et comme l’a instauré les habitudes, surtout récentes en Côte d’Ivoire, l’opposition encouragée par ses leaders qui sont Henri Konan Bédié et Pascal N’Guessan, s’est soulevée pour exprimer son mécontentement et son désaccord. Elle a eu recours au boycott pour empêcher la tenue des élections, qui pour elles, sont truquées. Mais le gouvernement voyant d’un mauvais œil ces manifestations n’a point manqué de réagir. Il a saisi le procureur d’Abidjan pour que les instigateurs de ces émeutes soient tous traduits en justice et traiter comme cela se doit.
Quelle est la conclusion de la mission d’observation du centre Carter ?
Pour la commission affectée à l’observation du processus de déroulement des élections présidentielles, les scrutins se sont déroulés dans une ambiance politique et sécuritaire peu convenable. Selon elle, ce contexte d’organisation des élections ne peut être en aucun cas vecteur de transparence. De plus, la quasi-totalité des candidatures qui ont été déposées a été rejetée. En effet, il a été remarqué que sur 44 candidatures déposées, il n’y a eu que 4 candidatures retenues pour le compte des élections présidentielles du 31 octobre 2020. Par ailleurs, en considérant la situation qui prévaut dans le pays, l’Union Africaine et la CEDEAO se sont prononcées et invitent les diverses forces politiques au dialogue.